La loi Littoral fait débat, plus que jamais, dans les municipalités de bord de mer. À Pornichet, les élus ont décidé de prendre en main le problème. Cette loi est relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. Elle existe depuis 30 ans et n’a pas toujours été appliquée. Mais le préfet de Loire-Atlantique en a décidé autrement. Le maire, Jean-Claude Pelleteur, est revenu, lors du conseil municipal de janvier, sur l’histoire des plages de sa commune. Jusqu’au 31 décembre 2008, elles étaient concédées à la commune. Puis l’État a repris la gestion des autorisations d’occupation, tout en laissant le soin à la ville d’en gérer l’état. Mais depuis 2009, les exploitants de la plage occupent, sans titre, le domaine public, moyennant le versement d’une indemnité à l’Etat. L’édile ironise : « Nous avons à notre charge l’entretien du domaine public, mais c’est l’État qui encaisse les taxes des concessionnaires. »
Le risque avec l’application de la loi Littoral est que les plages soient mises à nues à la fin de l’année. Une situation « scandaleuse » selon Robert Belliot, élu d’opposition et ancien maire de la commune. Pour ne pas en arriver là, Pornichet fait le choix de prendre à sa charge la concession des plages de son littoral. Les élus souhaitent, unanimement, préserver les activités économiques balnéaires de Pornichet. De plus, la ville vient de voir renouveler son classement en station classée de tourisme [ndlr : pour 12 ans], les concessions peuvent être étendues au maximum sur une période de 8 mois par an. Jean-Claude Pelleteur a donc trouvé un consensus avec le préfet. Un cahier des charges a été établi avec les 16 professionnels de plage pornichétins [ndlr : huit restaurants, cinq clubs de plage et trois clubs de voile]. Les exploitants vont devoir rentrer dans les clous en déposant un permis de construire, en faisant des travaux de remise aux normes, et pour certains, en revoyant leur surface afin qu’elle ne dépasse pas, au total, 20% de la façade littorale. De plus, ceux qui ont une activité de 3 ou 4 mois devront avoir un établissement totalement démontable. Pour ceux, dont l’activité s’étend sur 8 mois, ils pourront prétendre à un permis de construire.
- A la mi-avril, une enquête publique va être ouverte.
- La deuxième quinzaine de juin, l’attribution de la gestion des plages devrait être remise à la ville.
- Puis les 16 établissements de plage auront 4 mois pour remplir les clauses du cahier des charges (architecture, mise aux normes…).
- En octobre, le dossier est transmis pour avis à l’État.
- En novembre, des permis de construire pourront être délivrés.
En parallèle, Pornichet travaille à une politique de développement touristique durable. Ce qui pourrait l'amener à obtenir le Pavillon Bleu, symbole d'une qualité environnementale exemplaire.
A La Baule, la problématique est identique, mais le maire n’envisage pas de reprendre la concession de la plage. Pour sa gestion, Yves Métaireau espère s’appuyer sur une entreprise privée.
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