Depuis un décret du 04 mai 2007, tout un chacun est autorisé à utiliser les défibrillateurs externes automatiques. Encore faut-il savoir s’en servir et surtout à bon escient.
Le cœur fait circuler le sang dans le corps humain pour apporter aux cellules l’oxygène nécessaire à leur fonctionnement. Il agit comme une pompe, ses mouvements sont commandés par des signaux électriques réguliers.
Un jour, pour diverses raisons, c’est le clash, les signaux commandent des mouvements désordonnés et très rapides. Résultat, le cœur devient fébrile ou carrément s’arrête.
Mais, heureusement, lorsque notre « pompe » est en fibrillation, on peut lui imposer de reprendre un rythme normal en lui envoyant un choc électrique. Une sorte de réinitialisation salutaire. Ce choc est délivré par un appareil spécial, le défibrillateur, par l’intermédiaire de deux électrodes placées sur le corps. Et c’est beaucoup moins impressionnant que dans les séries TV.
On compte en France, par an 50 000 décès par arrêt cardiaque. En général, une fibrillation non traitée dans les 7 minutes a une issue mortelle à 98 % alors que si on intervient dès la 3e minute, en associant une réanimation cardio-pulmonaire, le taux de survie passe à 20 %. Cela semble peu, mais, c’est déjà dix fois plus qu’en ne pratiquant aucun geste !
Une fois opérationnel, l’appareil effectue une analyse de la situation cardiaque. Il peut déterminer la marche à suivre et indique les gestes à effectuer au secouriste par des messages vocaux.
Si chacun peut l’utiliser dans une situation d’urgence, le défibrillateur ne fera pas tout le travail. Il est nécessaire d’effectuer également un massage cardio-pulmonaire. Il est donc important d’être formé pour ce genre d’intervention.
E effet, contrairement à une idée répandue, l’utilisation d’un défibrillateur ne permet pas à elle seule de réanimer une personne. En réalité, l’appareil complète et facilite les gestes de réanimation que l’on apprend lors des formations de secourisme. Néanmoins, les stages intensifs proposés par les collectivités de notre territoire sont déjà une bonne base pour effectuer cette manipulation dans l’urgence et en attendant les secours.
Si vous êtes témoin d’un arrêt cardiaque, la marche à suivre est d’appeler, le 15, le 18 ou le 112, masser et défibriller ; si bien sûr, un appareil se trouve à proximité. Car l’on n’en trouve pas partout, même si la tendance est à la mise en place massive de cet équipement. Sur les 20 collectivités associées à cette opération, 60 défibrillateurs seront installés d’ici la fin de l’année.
C’est déjà le cas à Pornichet avec neufs appareils. Leurs emplacements : place des halles, complexe sportif Aubry-Prieux, Intermarché, Maison de retraite de la Côte d’amour, près du poste de police, rue Aristide Briand, Relais des Forges, Poste de Sainte-Marguerite, Quai des Arts et dans la voiture de la police municipale.
Des défibrillateurs sont aussi opérationnels, par exemple, à Guérande, La Baule, Le Pouliguen et à Piriac.
Il faut se renseigner auprès de sa mairie pour obtenir les prochaines dates de formations. Elles sont gratuites. À Pornichet, les stages (d’une heure) ont été animés par le caporal Alexandre Gautier et le sergent Yann Teurnier du Centre de secours pornichétin.
Source : www.travailler-mieux.gouv.fr/Defibrillateur-cardiaque.html
Le 30/05/2023 par julien dans
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