Christophe Priou évoque Jacques Lambert

"C’est avec une réelle tristesse que j’ai appris la disparition de Jacques LAMBERT, ancien maire de Pornichet, qui nous a quitté dans la nuit de mardi à mercredi.
Jacques a été, malgré nos engagements politiques respectifs, un véritable compagnon de route dans des moments difficiles où il a fallu tourner la page de l’ex-SIVOM de la côte d’Amour en 1995 pour mettre en place le Syndicat Intercommunal de la Côte d’Amour et de la Presqu’île Guérandaise qui allait devenir CAP ATLANTIQUE en 2003. J’ai également pu apprécier sa présence et son aide lors du tragique attentat du SICAPG à la Baule en 2000.
 
Dans cette tâche difficile, j’ai pu compter à l’époque sur le soutien précieux et sans faille de Jacques LAMBERT. Il a activement participé, dans un esprit de consensus jamais démenti, à la remise à flot de l’intercommunalité faisant passer les sujets concrets d’intérêt public avant le débat politique. Nous avons tissé des relations étroites et amicales ; ainsi cette période restera, malgré les difficultés, parmi mes meilleurs souvenirs politiques.
 
Le front uni de l’époque, dont il a été l’un des principaux artisans, a marqué de son empreinte l’esprit pragmatique qui anime l’intercommunalité d’aujourd’hui.
 
Homme de conviction, doté d’un grand sens de l’humour et de convivialité, Jacques venait juste d’être grand-père. À sa famille, à ses proches, je veux dire mon amitié et les bons souvenirs que je garde de Jacques qui aura marqué durablement mes premières années de jeune élu."