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Conférence-débat sur les abeilles

Depuis 15 ans, la mortalité des abeilles inquiète bon nombre d’apiculteurs, mais aussi les maraîchers qui ont vu certaines de leurs récoltes baisser ( tomates, courgettes… ) à cause du manque de pollinisateurs. La cause exacte n’est pas encore définie, mais plusieurs observations permettraient d'approcher quelques conclusions.

C’est le constat de ces examens qui sera dévoilé, samedi 18 septembre, par Bernard Sauvager, apiculteur amateur, vice-président du syndicat apicole d’Ile-et-Vilaine et responsable technique du groupe de sélection de l’abeille noire en Bretagne. Une conférence-débat est en effet organisée sur le thème de « L’abeille, amie de l’homme et de la terre », samedi 18 septembre, de 18h15 à 21h, salle du Moulin d’Argent à Pornichet. 

Entrée libre. 

15/09/2010 | 6 commentaires
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Vos commentaires

#1 - Le 16 septembre 2010 à 20h05 par Megane, Pornichet
Quand on parle de mortalité des abeilles, on pense seulement aux abeilles mellifères sociales (Apis mellifera) ou on inclut aussi les espèces d'abeilles non exploitées, par l'Homme, comme les bourdons et autres osmies ?
Ces dernières espèces n'ont pas d'intérêt économique immédiat mais sont très importantes pour la pollinisation.
#2 - Le 19 septembre 2010 à 15h49 par Jean Aimarre, Pornichet
"Si l'abeille disparaît, l'homme n'aura plus que quatre années à vivre". Albert Einstein
#3 - Le 19 septembre 2010 à 18h29 par pasisuralbert
sans vous fâcher, je crains que cette citation ne soit un canular du net
Mais il faut garder les insectes !
#4 - Le 20 septembre 2010 à 11h55 par MAM, Pornichet
Cette citation est loin d'être un canular. Même si ce n'est pas Einstein qui l'a dit, le conférencier l'a très bien expliqué samedi soir à la quarantaine de personnes présentes.
La mortalité des abeilles est une catastrophe pour la planète mais cela n'intéresse que peu les médias.
90% des ruches sont mortes en presqu'île en fin d'hiver.
Très intéressant cette conférence, notamment sur la relation ABEILLE - ENVIRONNEMENT avec l'emploi intempestif des insecticides par les agriculteurs mais AUSSI par tous les jardiniers du dimanche que nous sommes.
Il y aura au printemps une autre conférence sur l'apithérapie: les produits de la ruche et la santé. Ce sujet a été un peu abordé et a intéressé fortement le public.
#5 - Le 20 septembre 2010 à 20h28 par Mégane Téron, Pornichet
En effet, l'attribution de dette phrase au grand Albert (qui d'ailleurs ne s'intéressait pas aux sciences naturelles, car elles n'expliquaient pas l'Univers) est douteuse (http://bacterioblog.over-blog.com/article-12234638.html).
Même sans la caution de ce très grand savant, il y a de quoi avoir peur.

Au delà de ce problème d'abeilles, je m'interroge sur le traitement des hyménoptères en général.
Je me demande même si l'invasion par le frelon asiatique (Vespa velutina) ne va pas être un prétexte supplémentaire pour exterminer les bons vieux frelons (Vespa crabro) de chez nous.
On a déjà gazé les renards sous prétexte de rage, avec l\'efficacité qu'on sait.
Toujours ce bon vieux réflexe du 19ème de vouloir corriger la nature sans en avoir compris la complexité.
#6 - Le 21 septembre 2010 à 10h04 par Mégane Téron, Pornichet
Pour platypus.
Je suis bien d'accord. Ls seule chose qui me gênerait, c'est l'approche petit bout de la lorgnette.
On ne s'inquiète des abeilles parce que les apiculteurs se plaignent. On aimerait (enfin moi j'aimerais) un peu plus de vigilance en général, quant au sort des autres pollinisateurs (abeilles solitaires, petites guêpes giboyeuses qui consomment du nectar et qui donc pollinisent...).
De la même façon qu'on ne fait pas la guerre à un dictateur s'il n'a pas de pétrole, on ne va défendre des bestioles qui ne rapportent pas immédiatement d'argent à quelqu'un.

Il ne faut pas s'y tromper. La biodiversité, ce n'est pas seulement une lubie d'écolos et de "bonnes femmes", c'est juste une question de vie ou de mort.

"Quand le dernier arbre sera abattu, la dernière rivière empoisonnée, le dernier poisson capturé, alors vous découvrirez que l'argent ne se mange pas."
Proverbe amérindien

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