Le Conseil municipal de Pornichet s’est réuni le 26 mai, il a voté le compte administratif, et une délibération permettant un investissement supplémentaire de 1,4 M€ pour le cinéma.

Le compte administratif ressort une baisse des recettes de 760 K€ malgré le soutien de l’État. Les dépenses ont diminué de 210 K€, l’épargne brute a été amputée de 550K€.

Les recettes du Casino ont baissé de 47%, les taxes de séjour de 26%. Les recettes sont plus impactées que les dépenses, car la ville ne bénéficie pas des mesures de chômage partiel. La capacité de désendettement reste identique à 2018. Les recettes de la CARENE restent soutenues ( 1 732 K€), les impôts locaux taxes d’habitation et taxes foncières augmentent en moyenne de 2,30%

Robert Belliot a fait remarquer que sa gestion des emprunts avait été bonne pour les finances de la ville, contrairement aux inexactitudes dites à son sujet.

Le maire rétorqua : « Franchement monsieur Belliot les Pornichétins ont eu tord de ne pas vous réélire en 2014 » Où l’art de mettre de l’huile sur le feu quand ce n’est pas utile. Sans doute que Robert Belliot aurait peut-être mieux fait.

Le compte administratif a été approuvé moins 6 abstentions de l’opposition.


Le délégué aux finances Rémi Raher a annoncé un surcoût de dépenses pour le cinéma de 1,4 M€. Le budget de départ était de 3,5 M€ « il faudra mettre presque 50% de plus à ce qui était prévu il y a 6 mois » souligne l’opposant Nicosia. L’augmentation serait due à une forte hausse des matières premières.

Le maire expliqua : « L’équipe municipale n’est pas ravie de passer cette délibération, n’est pas ravie de constater un tel écart. Il n’y a pas que la matière première. On a dû passer beaucoup d’appels téléphoniques pour demander aux entreprises de répondre. Pendant le confinement, les entreprises de construction étaient débordées, on s’est retrouvé avec une grosse dificulté. Les services techniques ont fait de gros efforts pour faire baisser les prix. Il n’y a pas qu’un problème d’augmentation des matières premières, il y a un problème d’appel d’offres. La construction est face à une pénurie de main d’œuvre et se retrouve avec des prix extrêmement élevés.» 

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