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« Du fait divers au tribunal, du prétoire aux médias : la vie très aventureuse de la vérité judiciaire », une conférence de Dominique Labarrière, samedi 21 août, à 19 heures, à l’hôtel Ibis

Invité par l’association Eclat, Dominique Labarrière retrace son parcours depuis sa thèse de philo qui portait sur la philosophie du droit.
Homme de lettres à plusieurs facettes, il a débuté comme professeur de philo, bifurqué vers le journalisme et écrit parallèlement des polars sous divers pseudonymes.

Vous passez de journaliste à écrivain sans problème, et du polar à la littérature…

Après les polars sous pseudonymes, je publie deux romans littéraires chez Flammarion, puis, pendant 5 ans je travaille comme rewriter de manuscrits chez cet éditeur sous la houlette de la grande Françoise Verny, à qui je dois tant.

Vous renouez avec le journalisme judiciaire avec l’affaire Gregory.

Oui, et plus tard je signerai avec Hondelatte le livre « l’assassinat du petit Gregory » chez Michel Lafon éditeur. Pendant cette période, je couvre aussi quelques procès d’assises et surtout de très nombreux procès en correctionnelle. Un poste extraordinaire pour observer les misères et les aberrations humaines et sociétales, comme on dit aujourd’hui.

L’histoire fait également partie de vos sujets de prédilection.

En effet, en amont de la célébration du 50e anniversaire du Débarquement de Normandie, j’ai collaboré au sein du groupe Ouest-France et du Mémorial de Caen à la formation des journalistes sur le thème « Le traitement journalistique de l’histoire ». Et, pendant l’été 1994 je publie chaque jour dans Ouest-France une importante chronique sur les libérations de l’Ouest, intitulée « Cent jours à l’Ouest » ainsi qu’un livre « Survivre : la vie des Français de l’Ouest en 1944 ».

Vous êtes directeur culturel d’Atlantia jusqu’en 2001 puis vous reprenez les chroniques judiciaires.

Début 2003, je publie un livre sur ma contre-enquête sur la mort de Pierre Bérégovoy. Paru à La Table ronde, cet ouvrage a obtenu un gros succès médiatique et commercial. J’ai enchaîné sur un livre hommage au monde hospitalier « Corps et âme » éditions de La Table Ronde. Et, surtout « L’énigme Marie Besnard », chez Michel Lafon éditeur, qui donnera le film de TF1 avec Muriel Robin dans le rôle de l’empoisonneuse.

En janvier 2010 vous publiez deux ouvrages sur l’affaire Viguier

Oui, ces livres de combat pour la liberté et l’honneur d’un innocent m’a valu de nombreux passages télé et radio : C dans l’Air, Europe1, France-Inter, BFM tv… C’est chez ce même éditeur Alphée-Jean-Paul Bertrand que paraîtra en janvier 2011 une analyse des 7 années de procédure (1307-1314) du fameux procès des Templiers, sous le titre « La diabolique affaire des Templiers ».

Vous n’avez cependant pas laissé tomber le polar

Non je publie régulièrement sous mon nom des thrillers dans la collection Muse noire. Ils se déroulent à Nantes et en Presqu’île. Les deux derniers titres : « Le plus grand crime de Nantes » et « Broadway-La Baule sans retour ».

Et pour finir en quoi le thème de cette conférence est-il d’actualité ?

Parce que depuis le début de l’année 2010, je suis chargé de conférence à l’Université France Télévision dans le cadre de la formation permanente des journalistes des chaînes du service public sur le thème « du fait divers à la cour d’assises : le traitement journalistique de la procédure pénale »

La conférence aura lieu samedi 21 août, à 19 heures à l’hôtel Ibis, boulevard des Océanides à Pornichet. Entrée : 5 euros, gratuite pour les adhérents de l’association Eclat.

17/08/2010 | 0 commentaire
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