« Le maire de Pornichet ne veut pas écouter ce qu’on lui dit. Il a la science infuse, je suis très déçu, car dans la campagne électorale on s’est défoncé pour Pelleteur et à l’arrivée il gère tout seul, sans déléguer. »
Jacques Corneti dénonce une méthode qui, pour lui, n’est pas la bonne « il a fallu batailler pour obtenir un schéma directeur. Avec deux collègues nous avons établi un questionnaire pour les élus afin de connaître les priorités, les investissements et le timing qu’ils souhaitent mettre en œuvre. Ce document prêt en août a été présenté, en fin d’année car le Maire avait peur de perdre la main. Il a fallu mon retrait de délégation pour qu’enfin, soit mise en place une feuille de route pour les élus. Les services attendent toujours le PPI (plan pluriannuel d’investissements).
Jacques Corneti souhaite surtout parler des raisons profondes de son éviction.
« À la prise de fonction nous n’avons pas fait un audit mais un arrêté comptable sans analyse des dossiers générant des dépenses élevées ». L’ancien adjoint aux finances explique qu’avec les baisses de dotations de l’État il faut trouver de nouvelles recettes et faire surtout des économies. Il découvre « que nous vivons sur un mode dispendieux » et alerte sur des anomalies de fonctionnement comme le parc automobile.
«71 véhicules VL et PU pour 221 agents, soit un véhicule pour trois agents, comparé aux communes voisines Pornic 1 véhicule pour 17 agents, Saint-Brevin 1 véhicule pour 10 agents. 17 véhicules affectés pour usage personnel, Pornic 2, Saint-Brevin 2. Certains véhiculent parcourent moins de 2000 km par an. Il n’y a pas de contrôle de pertinence de déplacements, pas de carnet de bord renseigné. Il n’y a pas de contrôle de l’utilisation du carburant».
Jacque Corneti parle également du dossier des associations sur lequel il a souhaité une discussion. « Il n’était pas question de supprimer, mais de rationaliser ou d’en débattre ». Il donne comme exemples des subventions de plus de 15 000 € à une association qui possède 44 000 € de fonds propres et des disponibilités de 86 000 €, une autre qui reçoit 15 000 € et qui possède 75 000 € de fonds propres des disponibilités de 78 000 € et qui a coûté 95 000 € en 2013 à la commune.
Il souligne que le Ninon Tennis Club n'est pas conforme car il exerce une activité commerciale sur une emprise communale et devrait fonctionner avec une Délégation de Service Public (comme le Mini Golf).
Il fait observer que la collecte de la taxe de séjour n’est pas optimisée. « Certains hôteliers déclaraient un taux de remplissage de 25%, et d’autres paient avec six mois de décalage ! ». Il s’est ému de constater que « le Château des Tourelles ne s’était pas acquitté du versement de la taxe pour la période du 1er juin au 31 décembre 2014, alors que le directeur commercial de l’établissement est aussi Président de l’Office du tourisme. »
Il a émis un avis sur la future société qui doit regrouper l'OT la SEM. Il questionne sur l’utilité de la la SEMPO qui fait perdre de l’argent à la Ville, et ne semble pas avoir été écouté.
Il a fait observer la faute incombant à la CCI dans le port d’échouage, et le contenu de la DSP qui n'est pas favorable à la Ville.
Jacque Cornetti a décidé de rester conseiller municipal mais ne manquera pas de tirer la sonnette d’alarme dès que nécessaire. « Je ne souhaite pas cautionner de possibles dérives » dit-il en conclusion.
Le 30/05/2023 par julien dans
Pornichet : Jean-Claude Pelleteur se réjouit du parc paysager
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