Jean-Claude Pelleteur « Pornichet avant tout » candidat soutenu par La République En Marche a sorti son premier tract où il fait un bilan de son action depuis 2014. Il annonce qu’il se représente avec une équipe en partie renouvelée.




Nous décryptons d’un peu plus près les arguments développés par le maire sortant et avons sollicité l’avis de l’opposition municipale.

Dans sa déclaration, le maire sortant parle comme en 2014 de Pornichet ville apaisée. C’est une contre-vérité. Comme au niveau national où Macron a créé une fracture sociale, Pelleteur n’a pas réussi ni l’apaisement de la ville, ni le renforcement du lien intergénérationnel.

 

Le quotidien des Pornichétins

• 20 km de routes rénovés (Les Forges, Villès Mahaud, Villès Babin…)

Pas de plan de circulation global et cohérent n’a été mis en place

• Construction de la salle des sports de l’Hippodrome

Construite sur le parking en terre de l’hippodrome en imperméabilisant le sol. Cet édifice a été édifié sur d’anciens marais d’où la nécessité de battre des pieux d’une grande profondeur ce qui n’était pas prévu à l’origine. (surcoût pour les Pornichétins)

• Modernisation des équipements scolaires

Écrire ceci est une énormité. Il a fermé Jean Macé, site qui présentait des espaces de jeux, des espaces verts le tout sur 13.000 m² pour enfermer les enfants dans du béton et du bitume (cour de récréation) à Gambetta.

Projet qui a coûté 4,5 M€ alors que la réhabilitation de Jean Macé n’aurait coûté que 1,5M€

• Extension de la présence de la police municipale (7/7) en saison et services nocturnes.

• 50 caméras de vidéo-surveillance

Bonne initiative à condition que les vidéos soient visualisées en permanence ce qui n’est pas le cas.

• Mise en place d’une mutuelle communale (+300 bénéficiaires)

• Soutien à la création de l’association de transport solidaire

Sous qu’elle forme ? 

• Création de nouvelles places de crèche

Pas assez nombreuses. Il aurait fallu abonder dans ce budget investissement plutôt que dépenser de l’argent dans des projets pharaoniques inutiles.

• Création de la maison des assistantes maternelles

• Création d’un lieu d’accueil Parents-Enfants (les petites ficelles)

• Création d’un service d’aide aux aidants au sein de la résidence services seniors 

• Création d’un forum des jeunes

 

Bien vivre à Pornichet

• Embellissement des espaces de promenade (pointe du Bé, square Hervo, Dune…)

. La pointe du Bé pour les Tourelles et la dune (probablement celle du port d’échouage) sur lesquelles les plantations ont des difficultés à prendre racine avec le vent qui chasse le sable sur la chaussée et l’installation d’une barque qui a coûté 41.520€ !!!!

• Développement des sentiers de randonnée dans le secteur campagne

• Obtention du label pavillon bleu sur nos trois plages

Label « bidon » La plage à hauteur de Mazy est très souvent polluée et que les collecteurs d’eau « dégueulent » sur la plage de bonne source à chaque grosse pluie.

• Lancement de la construction du cinéma associatif

• Création du festival Pornichet Déam’bulle

Gouffre financier pour une fréquentation qui reste à démontrer

• Création d’une salle d’exposition

• Mise en place d’un parcours patrimonial

• extension du réseau de pistes cyclables et de liaison douce

Malheureusement, les travaux se sont accélérés en vue des élections municipales, mais aucune action n’a été menée pour sécuriser les pistes existantes malgré les nombreuses demandes des associations de quartier.

 

L’essor économique

• Développement de la zone Pornichet Atlantique avec 40 nouvelles entreprises

• Refonte totale du quartier de la gare, avenue de Mazy et De Gaulle

Pour l’opposition, c’est un échec total sauf pour les cafés.

– la place de la gare a été transformée en terrasse de bistrot géante

– la place du Dauphin est une catastrophe accidentogène. Elle fait l’unanimité contre elle, commerçants et utilisateurs.

– avenue Charlotte unanimité des riverains «contre »

• Suppression du stationnement payant

En contre partie de la suppression de places de stationnement

• Création d’un service commerce/vie économique

• Création des rencontres professionnelles par la SPL Pornichet la destination

L’activité congrès professionnels est pratiquement inexistante. Il y a moyen de faire mieux, mais pour cela, il faut s'en donner les moyens. Le transfert de la compétence tourisme est une erreur. Il y avait moyen de faire autrement.

• Dialogue renouvelé avec les commerçants

• Création et accueil d’événements d’envergure (tour de France à le voile, Solitaire du Figaro…)

Le Tour de France à la voile n’est venu qu’une seule fois à Pornichet et a été abandonné depuis au profit des meetings aériens qui ont coûté 150.000 à 200.000 € chacun pour polluer l’atmosphère.

 

Une ville dynamisée

• Seule commune de la presqu’île à ne pas perdre d’habitants (+300)

• Augmentation du nombre d’enfants de moins de 3 ans depuis 2016

• Maintien du nombre de classes

Il y aura un problème d’accueil des enfants quand les 204 logements du parc d’Armor seront construits puisque la carte scolaire date de 2017 et que ce projet n’était pas effectif. Gambetta ne pourra pas accueillir plus d’élèves car les 12 classes sont chargées à 32 élèves/classe. La grosse erreur fut de fermer Jean Macé

• Création d’un lotissement communal pour jeunes ménages

• Programme en faveur des primo-accédants

• Mise en place d’ateliers participatifs

 

Une gestion rigoureuse et responsable

• Dette divisée par 2

Entre 2013 et 2018 le désendettement de la commune a été de 7,37M€ avec une cagnotte laissée par le municipe précédent de 5,5M€ (vente de la maison de retraite pour 4M€ et un reliquat de 1,5M de la vente du terrain de la station Shell) Le désendettement attribué à ce mandat entre 2013 et 2018 représente en réalité 1,87M€ soit 374.000 € en moyenne par an. Ce chiffre paraît plus pertinent.

• Aucun recours à l’emprunt en 6 ans

C’est une faute de gestion, car le taux d’emprunt avoisine les 0 %. Il aurait été judicieux d’emprunter en prévision d’une hausse des taux.

• 40 millions d’ €uros de projets entièrement auto-financés

Quand les taux d’intérêts sont très bas, c'est effectivement une faute de gestion.

• Pas de hausse d’impôts locaux

Oui, mais les bases ont augmenté. Il aurait été judicieux de baisser les taux. 

• Baisse des dépenses de fonctionnement (-13 % de charges à caractère général)

Effectivement il y a bien une baisse de charges à caractère général de 13 % mais il n’en demeure pas moins qu’il y a une augmentation des dépenses entre 2013 et 2018 de 5,08 % ramenées à 4,2% après transfert à la CARENE des eaux pluviales

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