Dans leur jugement de septembre dernier, les magistrats du tribunal administratif de Nantes sont allés partiellement dans le sens de la demande d'une plaignante. Cette dernière employée à la mairie de Pornichet s'était plaint de harcèlement moral. Les juges ont reconnu la recevabilité de cette demande, faisant valoir un comportement fautif des supérieurs hiérarchiques de la fonctionnaire. Parallèlement, le tribunal a considéré que l'employée en question avait par son attitude envenimé les relations avec sa hiérarchie. Finalement, la commune de Pornichet a été condamnée à 2000 € de dommages et intérêts à verser à l'employée. La demande d'indemnisation de 42 000 € pour préjudices présentée par cette dernière a été rejetée.
Suite à ce jugement, l'employée a décidé de poursuivre son action au civil et au pénal pour harcèlement moral. Elle sera assistée d'un avocat au frais de la commune. En effet, la municipalité dans un courrier parvenu à la requérante le 7 octobre dernier accepte d'assurer la protection fonctionnelle, après que le tribunal l'a condamnée pour ce chef d'inculpation. Dans un tract qu'elle a distribué jeudi 27 octobre au matin à tous les employés municipaux, la CGT dénonce l'attitude catastrophique de la municipalité : « Au lieu de protéger son salarié comme la loi oblige l'employeur à le faire, la collectivité a tout mis en oeuvre pour décourager notre collègue ». Elle indique : « Nous avons connu assez de malheurs dans cette mairie pour que cessent ces méthodes de management agressives et honteuses ». Et d'ajouter : « Il est grand temps de remettre le service public au coeur du débat dans notre commune et de créer les conditions d'un service de qualité avec des hommes et des femmes qualifiés et reconnues pour ce qu'ils font collectivement chaque jour et non par clientélisme!!! ».
Bien évidemment, la diffusion de ce tract par la CGT n'a pas été du goût de la mairie. Cédric Turcas qui entend parler au titre de délégué syndical CGT regrette la réaction immédiate de la municipalité : « Cet après-midi, j'ai été convoqué par téléphone par Madame Garçon 1re adjointe et par le cabinet du maire, pour un entretien express suite au tract. Pour ma part je vois dans cette manoeuvre une pression sur ma personne. Je rappelle que je suis délégué syndical et que je souhaite être convoqué officiellement à ce titre. Je dénonce la méthode hâtive de la mairie, compte tenu de son laxisme à traiter le dossier de l'employée pour qui nous nous battons. Je désire une vraie rencontre avec Robert Belliot sur les conditions de travail des employés municipaux, et ce dans le but d'établir un dialogue constructif. Je réitère le fait que je ne parle pas en mon nom, mais en celui de l'organisation syndicale que je représente. Dans l'intérêt général, la CGT appelle les agents à lui faire part des difficultés rencontrées dans les services et trouver ensemble les solutions à y apporter ». Nous avons tenté de joindre la municipalité en fin d'après-midi sans succès.
Le 30/05/2023 par julien dans
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