Le PS pornichétin justifie sa position aux dernières élections municipales « Nous avions fait le choix de nous retirer afin de mettre fin à l’execice plus que contestable de l’équipe municipale sortante. Malgré les oppositions politiques avec le nouvel édile, ce choix, responsable, douloureux mais courageux, devait permettre un avenir plus serein et plus radieux pour notre ville. Loins de vouloir faire de l’opposition systématique et politicienne comme certains s’y complaisent, nous regrettons le manque de débat avec la population. »
Le PS Pornichétin dénonce la fermeture de l’école Jean Macé, « une rentrée amère, une école qui ferme, les familles qui n’ont plus leur place dans notre ville, une population qui diminue et vieillit dans le même temps… Ou est le dynamisme des années 2000 et sa politique volontariste pour faire de Pornichet une ville littorale, touristique, vivante toute l’année. » Regrette Josiane Robert qui pense qu’une autre politique que celle menée actuellement est possible.
La ville de Pornichet se retrouve avec le constat d’une baisse des effectifs dans ses écoles (chute vertigineuse à partir de 2010) et d’un patrimoine logiquement vieillissant.
Devant ce constat, le Maire a décidé de fermer l’une des écoles de Pornichet : traitement de choc au prétexte que des travaux de maintenance lourde coûteraient 1M5€ à la Ville. La configuration du groupe scolaire Jean Macé le permettant, le coût de la rénovation pouvait être moindre en réduisant l’occupation foncière de l’école et en se limitant aux modules effectivement dédiés aux classes.
Quel sera le coût réel d’une construction d’école aux Ramiers et d’une extension importante de l’école du Pouligou ?
La situation géographique et sociologique de l’école Jean Macé devrait inciter à tout faire pour la conserver dans ce quartier.
Ste-Marguerite (un peu) et St-Sébastien (beaucoup) sont les secteurs où se concentrent le plus de familles, où se trouvent presque tous les logements locatifs sociaux qui accueillent des familles. De plus, à l’heure où l’on prône l’importance des circulations douces et la proximité des centres d’intérêt, on va inciter les familles à prendre leur véhicule ou mettre en difficulté celles qui n’en ont pas !
Avec ce même constat, notre vision d’avenir pour Pornichet est différente : plutôt qu’une solution uniquement comptable, il convient de se poser les seules questions importantes : pourquoi cette baisse des effectifs dans nos écoles ? Que faire pour inverser les choses ?
Quelques chiffres clés de l’INSEE sur la démographie de Pornichet peuvent nous interpeller :
En 2007, 28% de notre population sont des familles avec enfants (représentant 4946 personnes) alors qu’en 2012 elles ne représentent plus que 26,2% (4593 personnes). En 2007 les enfants de 0 à 14 ans représentent 15,7% (1634 enfants) alors qu’en 2012 ils ne représentent plus que 14,8% (1523 enfants). Dans ce même temps les personnes de plus de 60 ans sont passées de 28,6% (2987 personnes) en 2007 à 34,4% (3548 personnes) en 2012. Alors que la population de Pornichet a diminué de 119 habitants.
Pour permettre l’attractivité et la vitalité d’une ville, il faut réunir quelques qualités essentielles :
- la proximité d’un bassin d’emploi : nous avons ceux de St-Nazaire et de Nantes ;
- des infrastructures nombreuses et diverses : de 1995 à 2008 Pornichet a eu la chance d’avoir un maire tourné vers l’avenir, soucieux d’offrir aux Pornichétins l’accès au sport, à la culture, aux loisirs, dotant notre ville d’un pôle enfance primordial pour l’accueil des familles (crèche, halte garderie, centre de loisir, point jeunes, relais assistantes maternelles, école, etc.) ;
- la qualité de vie : c’est une évidence pour Pornichet et plus globalement pour la Loire-Atlantique ;
- et des logements accessibles à tous : la seule ville de notre littoral qui n’a pas eu de stagnation, voire de diminution, de sa population est La Turballe qui a eu une politique très volontariste du logement accessible à tous !
Démographie, sociologie des habitants, typologie et coût des logements, etc. sont intimement liés à l’attractivité et à la vitalité d’une ville.
Une autre politique du logement aurait eu un effet inverse !
« Pendant les mandats de Jacques Lambert, la ville a préempté des surfaces foncières pour près de 5 millions d’euros. La maîtrise du foncier permet un développement cohérent : mixité sociale, typologie des logements, dessertes routières, environnement. La maîtrise du foncier permet des exigences par rapport aux promoteurs et aux bailleurs sociaux.
Depuis 2008, la politique du logement est mise à mal avec les réserves foncières abandonnées aux promoteurs, des nouveaux immeubles concentrés sur l’axe de l’avenue de St-Sébastien, une perte de la qualité de vie pour les anciens et les nouveaux habitants de ce quartier, des rues envahies par le flux routier et les voitures en stationnement, des logements essentiellement de type T2 ou T3 (inadaptés aux familles !) et aux coûts de location élevés.
Par cette urbanisation anarchique et forcenée, l’arrivée encore plus conséquente de retraités et de résidents secondaires et la fuite des familles pour des villes plus accueillantes pour elles se sont accentuées. La conséquence quasi immédiate a été la fermeture de classes dans nos écoles.
Monsieur Belliot a l’outrecuidance de protester sur cette fermeture d’école alors qu’il a voté le projet en Conseil Municipal et qu’il en est responsable par sa gestion en 6 ans de mandat : il a préféré la vision à très court terme et vendre aux promoteurs les réserves foncières pour mener jusqu’au bout un projet contesté et contestable (le Parc dit « paysager »).
Monsieur Pelleteur va-t-il poursuivre dans la même voie ?
On s’en inquiète quand il argumente la fermeture de l’école Jean Macé par une vision à court et moyen termes !
Comme Monsieur Belliot avec le lotissement du Pouligou, Monsieur Pelleteur insiste sur la dimension « sociale » d’une partie de lotissement dédiée aux « primo-accédants ».
Ce ne sont pas ces quelques familles qui vont repeupler nos écoles ! C’est ignorer la grande majorité des jeunes et des familles qui ne peuvent acheter un bien mais qui ont besoin de logements locatifs abordables.
Ceux-ci augmenteraient les effectifs scolaires et le renouvellement régulier des locataires avec enfants.
On s’en inquiète encore quand des réserves foncières sont dédiées à un lotissement pour séniors. S’il devait être utile pour les Pornichétins âgés, éloignés du centre de Pornichet et souhaitant se rapprocher des services, cela pourrait s’entendre. Mais qu’en est-il ?
Il ne sera pas en centre-ville et sera sans doute accessible aux séniors désirant venir en retraite à Pornichet.
Ce choix d’urbanisation ne pourra endiguer le vieillissement galopant de notre population et permettre le renouvellement générationnel indispensable. Selon Neige Roux »
L’ancienne Gendarmerie Maritime est une unité foncière communale de 1213 m², en plein centre-ville, à proximité de la Poste.
La décision de Mr Pelleteur et de l’équipe municipale de vendre ce foncier à un promoteur (société Les Nouveaux Constructeurs) va à l’encontre des intérêts de Pornichet.
Là encore, la seule vision comptable fait vendre une unité foncière qui pouvait lier à la fois un renouvellement urbain nécessaire et une volonté de faire venir des familles en plein centre-ville.
L’opération immobilière prévoit 35 logements de type T2 (1 chambre = pas d’enfants) au type T4 (2 ou 3 chambres = 1 ou 2 enfants). Gageons que pour faire 35 logements et pour que ce soit le plus rentable possible pour le promoteur (c’est son métier !), il doit y avoir beaucoup plus de T2 que de T4 ! Et il y aura sans doute beaucoup de volets fermés hors saison !
Là encore, la Municipalité ne saisit pas l’occasion de faire du logement locatif abordable pour des familles avec de jeunes enfants afin de rajeunir un quartier vieillissant, de revitaliser l’école Gambetta aux effectifs réduits. Elle consent à faire 7 logements sociaux (obligation légale) : de quelle typologie seront ces logements ?
Là encore, sans doute des T2 pour faire juste ce qui est légal et pour coûter le moins possible.
La maîtrise du foncier par la Ville lui permettait de ne faire que de l’habitat locatif abordable et lui donnait une belle occasion de réduire le déficit de logements aidés (loi SRU).
Comme le dit la publicité du promoteur : « belle copropriété à proximité du marché et des commerces ».
Des familles auraient sans doute été heureuses d’être là à l’année, près des commerces, des lieux de sport et de culture, des services publics, d’une école.
La mixité générationnelle y aurait eu toute sa place avec des logements en rez-de-chaussée accessibles aux personnes âgées de Pornichet voulant se rapprocher des services, des cabinets médicaux, du foyer des anciens.
Les belles paroles entendues dans les discours sur la nécessité d’accueillir des jeunes se heurtent aux actes en totale contradiction.
Prendre en charge les intérêts d’une ville, c’est gérer le quotidien certes, mais c’est aussi et surtout lui donner un avenir.
Comme on le voit ici la section du parti socialiste de Pornichet commence à regretter ses choix électoraux des dernières municipales. Elle reproche au maire et à l’adjoint à l’urbanisme (de sensibilité de gauche) et sans le nommer, une politique de l’urbanisme qui ne colle pas avec ce que devrait être une vision d’avenir de Pornichet. Mais l’adjoint à l’urbanisme a-t-il les mains libres ? C’est toute la question.
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