Les cyclistes vont devoir être très solides, tant physiquement que mentalement, pour rester cramponner en haut du classement du maillot jaune. Et forcément, le favori Geraint Thomas est très attendu dans ces étapes de haute montagne malgré les belles prestations des Tricolores pour le moment. Présentation…
En effet, dès samedi, les grosses étapes de Tour de France ont débuté et tout devrait commencer à se jouer. En effet, l’étape entre Tarbes et le Tourmalet a accueilli les premières complications pour les coureurs. Si le titre ne s’est probablement pas joué là, certains favoris ont perdu le fil et tout espoir de titre à l’image de Romain Bardet, pas vraiment en canne depuis le début de la Grande Boucle. Courte en distance (117,5 km seulement), cette étape était constituée de trois cols à gravir dont un col hors-catégorie (le Tourmalet). Le peloton a démarré d’abord par grimper la Côte de Labatmale (4ème catégorie), longue d’1,4KM à 6,7%, suivie par le Col du Soulor, de 1ère catégorie. Une montée de11,9 km à 7,8% attend ainsi les cyclistes avant l’apothéose : le Tourmalet et ses 19km à 7,4%. Une première étape montagneuse difficile, qui a toutefois permis aux Français tels que Thibaut Pinot et Julian Alaphilippe, maillot jaune sur ce tour, de se jauger et de mettre un gros coup de projecteur sur le cyclisme français.
Pas le temps de se reposer pour autant puisque le dimanche 21 juillet, la deuxième étape consécutive de montagne a rebattu les cartes entre Limoux et Foix, qui a duré 185 kilomètres. Si aucun col hors-catégorie n’était programmé, les coureurs ont dû se démener pour gravir les trois difficultés : à savoir une catégorie 2 avec le Col de Montsègur (6,8 km à 6%), et deux de catégorie 1 : Port de Lers : 11,4 KM à 7% et le Mur de Péguère : 9,3 km à 7,9%. Et que dire de la prestation de Thibaut Pinot, qui a totalement fait exploser le peloton des favoris par ses attaques à répétition sur le mur de Péguère. Le tricolore de la FDJ a également fait monter dans les tours Julian Alaphilippe, qui a perdu de précieuses secondes au classement général. Pinot, quant à lui, a grappillé des places au classement et se place désormais à la 4ème place, à seulement 1 minute 50. Après ces deux étapes difficiles et une dernière journée de repos prévue ce lundi, du côté de Nîmes, la dernière semaine s’annonce des plus chargée. En effet, la fin du tour sera animée par de grosses difficultés jeudi, vendredi, et samedi.
Le 25 juillet d’abord, les cyclistes ont rendez-vous entre Embrun et Valloire (208km) avec deux cols hors catégorie : le Col d’Izoard et le Col du Galibier. L’arrivée de l’étape s’effectuera d’ailleurs après une descente de près de 20 kilomètres, qui devrait offrir une dose de sensations fortes. Le vendredi 26, les amoureux de la pédale assisteront encore à la montée d’un col catégorie lors de l’étape entre Saint-Jean de Maurienne et Tignes avec la montée du Col de l’Iseran. Et que dire de l’avant-dernière étape, le samedi, entre Albertville et Val Thorens. Les coureurs devraient livrer leurs dernières forces dans la bataille pour monter le Val Thorens, long de 33,4 kilomètres à 5,5%. Cette arrivée devrait d’ailleurs permettre de connaître l’identité du maillot jaune 2019 et pourquoi pas un français…
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