Mathieu Richard et son équipage sacrés champions de France de Match Racing Open

Près de huit ans après sa dernière participation au championnat de France à la Grande-Motte, Mathieu Richard a effectué un retour gagnant dans la discipline en s'adjugeant le titre. Un succès acquis de haute lutte face à Damien Iehl lequel était sorti des repêchages après avoir perdu lors du premier match des éliminatoires. Mais avant d'en arriver là, le vice-champion du Monde 2010 de match-racing a dû écarter de sa route en quart de finale son camarade club Mathieu Durand sur le score de 3 à 1. De son côté Damien Iehl est venu à bout de l'autre repêché Pierre-Antoine Morvan également 3 à 1. Dans ces quarts de finale, Christian Ponthieu avait fortement impressionné les observateurs en étrillant David Bourgdour 3 à 0.

Mathieu Richard haut la main !

Malheureusement, Christian Ponthieu n'a pu confirmer ses bonnes dispositions en demi-finale face à Cédric Château. Le sociétaire de Saint-Aubin Elbeuf n'ayant pas eu à forcer son talent pour s'imposer sèchement 3 à 0. Quant à Damien Iehl, la chance ne lui a pas souri, s'inclinant dans le dernier bord 3 à 2 face au futur champion de France. Dans la finale, le soleil et le vent étaient au rendez-vous tout comme pendant les cinq jours de cette compétition ; et le spectacle aussi. Alors que l'on s'attendait à un duel serré, Mathieu Richard sur ses « terres » a rapidement ôté tout suspense en s'imposant sans discussion par trois manches à zéro. Un succès mérité qui faisait dire à l'interessé : «  Dans des conditions tactiquement difficiles avec un vent d'Est, c’est-à-dire un vent de terre, nous avons su nous montrer solides jusqu'au bout. Ça été une semaine exceptionnelle qui se termine en apothéose avec ce premier titre de champion de France. Globalement, cette compétition était d'un niveau homogène avec 5 ou 6 équipages en mesure de l'emporter. Pour nous c'est un retour gagnant. C'est cool ! Je tiens d'ailleurs à remercier mes coéquipiers  Olivier Herlédant, Devan Le Bihan et François Verdier ».