Dans un document appelé « Priorité Pornichet » Jean-Claude Pelleteur présentait sa vision de Pornichet. Peut-on parler de « Priorité Pornichet » quand l’aspect essentiel, le PLU est devenu PLUI compétence aujourd’hui de la CARENE à Saint-Nazaire ?
Le candidat de l’époque écrivait « refuser tout soutien de parti politique.» Jean-Claude Pelletreur qui se dit non encarté et de droite, était bien content à l’époque d’avoir le soutien des instances locales de l’UMP. Encore dernièrement, il a reçu pour la prochaine élection un soutien de Franck Louvrier lors d’une réunion de ce qui reste des LR à Pornichet.
« Le « Parti de Pornichet » doit rassembler ceux qui souhaitent retrouver une ville apaisée, consensuelle, où la démocratie et l’intérêt général doivent reprendre leur droit; » la encore, il semble qu’il ait véritablement échoué. La ville n’a jamais été autant divisée avec des guerres de clocher. Elle est gérée de manière monarchiste par 2 ou 3 personnes. Les Pornichétins sont faussement consultés pour que le maire se donne bonne figure. Les projets importants devraient être soumis à référendum partagé, voilà la démocratie. Les électeurs ne doivent pas laisser les élus décider à leur place.
On lit : « Le manque d’écoute, l’absence de travail en équipe l’arrogance de certains adjoints et une pratique trop courante du clientélisme », c’est ce que reprochait l’équipe du candidat Pelleteur aux sortants. Là encore rien n’a changé, certains élus de l’opposition estiment que c’est « pire qu’avant. » « Nous proposons une rupture avec ces comportements et ce mode de gouvernance » Les bons vœux de l’époque ne sont restés que des intentions. Le maire actuel dirige la ville comme une entreprise.
« Les Pornichétins souhaitent retrouver une ville apaisée, trop de conflits sous ce mandat (sortants) des procès stériles qui ont coûté plus de 30 000 euros aux contribuables. » On rappellera qu’ en 2017 la commune totalisait un nombre impressionnant de recours (34) devant le tribunal administratif pour un refus ou manque de concertation sur les questions d’urbanisme.
« Nous devons réinstaurer un vrai travail d’équipe, nous devons redonner sa vraie place à l’opposition » Les bonnes intentions n’ont pas duré. Puisque qu’en février 2015, le maire virait son subdélégué aux finances. Sans doute parce que ce dernier voulait imposer une gestion très rigoureuse des finances.
En parlant de l’équipe sortante, on lit également « mettons fin à une sorte d’autocratie » Il n’y avait aucune autocratie précédemment, la monarchie (le terme est plus juste.) est arrivée depuis 2014.
« Pornichet est une ville balnéaire familiale » Elle doit le rester et ne pas devenir Ibiza.
« Nous devons avoir un programme d’évènements et d’animations hors saison touristique » Pour rétablir les choses il ne se passe rien hors saison touristique. La situation n’a pas évolué. Il y a un manque d’imagination.
« Des classes qui ferment dans les écoles, Pornichet est une ville qui se meurt » A Pornichet, on ne ferme pas des classes, mais une école ! Malgré une pétition signée par 3 537 personnes dont 2 252 Pornichétins.
« Le mélange des générations et l’évolution démographique… » Rien n’a changé.
Nous espérions que « Priorité Pornichet », qui dit « donner un souffle de démocratie à notre commune » il n’en n’a rien été. Promesses électorales seulement.
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