Premier test pour la municipalité qui entend diversifier les activités et les spectacles sur l’hippodrome.
Incontestablement 2011 est l’année Nolwenn Leroy. Son album « Bretonne » sorti en décembre dernier est devenu en juillet double disque de diamant en franchissant le cap des 500 000 exemplaires vendus. Une vraie gageure par les temps qui courent pour le marché du disque.
A priori, Nolwenn Leroy c’est le bon cheval pour ce concert à l’hippodrome. Un choix qui semble judicieux. C’est une artiste consensuelle qui peut plaire à toute la famille, des petits-enfants aux grands-parents.
Lors de la conférence de presse de présentation du concert, le maire, Robert Belliot, annonçait vouloir attirer 7 000 spectateurs, mais atteindre un tel chiffre, ce n’est pas encore fait, loin de là. En fin de semaine dernière, un peu plus de 2000 places avaient été vendues, soit un tiers de l’objectif initial. Les ambitions sont revues à la baisse, et désormais, l’adjointe à la culture Dominique Salomon estime qu’entre « 4 et 5000 personnes, ce sera un succès, surtout pour un concert monté à l’arrache en à peine 3 semaines ».
« Faire vivre cet outil unique en presqu’île »
Le temps des polémiques sur le coût de l’ouvrage est désormais dépassé. 20 millions d’euros selon les uns, 26 selon les autres (parc paysager à venir compris), peu importe ; ce qui est certain c’est qu’il faut maintenant rentabiliser l’hippodrome (sans parler des frais de fonctionnement qui restent assez flous). Et pour cela, on ne peut pas compter que sur les courses hippiques, avec une trentaine de réunions par an.
Pour le maire, Robert Belliot, il est donc indispensable « faire vivre cet outil unique en presqu’île ». Il compte notamment sur la location des salles de réunion à des entreprises pour qu’elles y organisent leur congrès. Plusieurs se seraient déjà montrées intéressées.
Dans le futur on peut également s’attendre à d’autres concerts sur l’hippodrome ou encore à des projections de cinéma en plein air l’été prochain. « On ne s’interdit rien » assure-t-on à la direction de l’office de tourisme.
Quid des Renc’arts?
Reste un petit hic concernant la date du concert. Il tombe le 18 août, le même soir que la clôture du festival des Renc’arts. Déjà peu aidé par le temps médiocre de cet été, le festival qui allie arts de la rue le mardi et concerts de musique métissée le jeudi avait-il besoin de cette concurrence ?
Ces 2 concerts concomitants sont le fruit du hasard. « Il n’y avait pas d’autre date possible pour faire venir Nolwenn Leroy » se défend l‘adjointe à la culture. « Quand j’ai su que ça tombait le 18, j’ai tout de suite appelé Gérard Boucard (ndlr : le directeur des Renc’arts). Il ne l’a pas mal pris. Il n’y a aucun souci. Lui-même m’a dit que ce n’était pas un problème car ce n’est pas la même clientèle. De toute façon cela ne remet pas en cause la pérennité du festival. Les Renc’arts resteront les Renc’arts ».
Pratique :
Places en vente dans les offices de tourisme de Pornichet, la Baule, le Pouliguen, St André des eaux, Saint-Brévin, Châteaubriant, Mesquer, Blain, dans les centres culturels Leclerc de St Nazaire-Immaculée et Guérande et au magasin Cultura dans la zone de Trignac.
Billetterie également prévue toute la journée de jeudi à l‘hippodrome.
Tarif : 25 € (10 € pour les moins de 10 ans). Attention ! Pour avoir une place assise en tribune, les premiers arrivés seront les premiers servis.
Ouverture des portes à 19h.
Startijenn en première partie à 20h30.
Concert de Nolwenn Leroy à 21h30.
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