"L'école maternelle Jean Macé est victime de son succès" selon Cédric Turcas de la CGT. Pour le responsable syndical, la fermeture d'une classe était inévitable."Dans une ville qui vieillit, il n'y a plus d'enfants" ironise-t-il. Comme dans pareil cas, une suppression de classe s'accompagne souvent d'une réorganisation des effectifs au niveau du personnel d'encadrement et plus spécialement des ATSEM (agents territoriaux spécialisés des écoles maternelles). S'il n'y a rien de surprenant dans ce cas de figure, il n'en est pas de même sur la façon de désigner la personne susceptible d'être reclassée dans un autre service. C'est en tout cas ce que pense Cédric Turcas : " La municipalité a réuni les 9 personnes concernées, leur indiquant que la mairie était en droit de licencier, mais qu'elle préférait la conciliation et la concertation dans le cadre d'un hypothétique reclassement. Mme Garçon a précisé que plusieurs postes étaient disponibles sans pour autant en préciser la nature. Les agents concernés ont été invités à se rendre chez le DRH pour exprimer leur souhait. Ce dernier a donné 1 mois aux ATSEM pour réfléchir sur le sujet, ajoutant qu'en cas de « non-accord », la mairie prendrait la décision finale sur trois critères, à savoir la personne concernée directement par la fermeture (une syndiquée CGT), l'ancienneté dans l'emploi, le grade. Lors de la réunion entre la municipalité et les neuf employées (Une en arrêt maladie), la CGT s'est vue refuser sa présence indésirable. La mairie n'étant pas venue avec les critères retenus par le syndicat et en l'absence de propositions du personnel a sorti les bulletins de vote selon le critère qu'elle souhaitait retenir, sachant pertinemment qu'il correspondait à un nom".
Scandale et indécence
Une méthode qui n'a pas été du goût de la CGT :" C'est une méthode de management d'une autre époque digne des rois de France. Elles bafouent toutes les règles élémentaires du droit du travail". Le critère retenu à savoir l'ancienneté, a entraîné la mise sur la touche de la personne la plus jeune, mais aussi la plus qualifiée. Précisons que sur les 9 personnes concernées, une ne possède pas le grade d'ATSEM. "Ce type de désignation est une façon de semer la zizanie entre le personnel". L'agent désignée par le vote a notifié le refus de son reclassement et la démarche consécutive à cet aboutissement. Elle a été reçue dans la continuité du vote par un comité de 6 personnes composé de Mme Garçon et Mme Carnac ainsi que 4 personnes de l'encadrement. "On se serait cru dans un tribunal" a déclaré Myriam Le Parc déléguée syndicale. Selon la CGT, on aurait donné à l'agent quelques jours pour émettre elle-même le choix de son reclassement. Mais cette dernière a refusé sollicitant le fait d'être reçue par Robert Belliot en personne, tout en étant accompagnée de la CGT. L'agent souhaite par ailleurs prendre connaissance visuellement du compte-rendu des deux réunions. Mercredi matin, sur le marché de Pornichet et devant les écoles, la CGT a distribué des tracts dans lesquels le syndicat dénonce une situation humiliante, discriminatoire et irrespectueuse des bases élémentaires. Elle demande à Robert Belliot de rétablir cette situation chaotique et de rappeler à ses responsables de service de respecter la loi et le personnel de la mairie.
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