Bonne source : " du goudron et des plumes"
Les enfants des années soixante, à l'arrière des automobiles, sans ceintures, s'amusaient des « décollages » occasionnés par les « dos-d’âne ». Les départements supprimaient un par un, ces dangereux pièges du réseau routier français.
Un ralentisseur urbain porte le même nom. Avec son compère le ralentisseur trapézoïdal, ils utilisent le principe d'accélération verticale pour créer « un inconfort » pour le conducteur. « Inconfort » : c'est un joli mot pour une punition immédiate, pour les passagers et le véhicule, Comme celle infligée au bétail par une clôture électrique.
Le décret n° 94-447 du 27 mai 1994 (texte intégral) fixe la norme de construction des ralentisseurs (norme NF P 98-300 ).
Si la géométrie de l'ouvrage est importante, la hauteur ne doit pas dépasser 10 cm.
« Un ralentisseur ne doit pas représenter une forte nuisance (sonore, trafic, agressivité sur le véhicule) pour une collectivité ou un usager».
Le trafic sur Bonne Source, avec des pistes cyclables de plus en plus utilisées s'organise d'une nouvelle manière depuis plusieurs années.
La vitesse doit être faible en ville et encore plus aux abords des plages en été.
Mais est-il nécessaire de mettre autant de brutalité dans les dispositifs ?
Entre les panneaux, les poteaux, les signaux, cette avenue prend des allures de couloir de contention. Sans trottoirs.
Plusieurs véhicules de marques différentes, ont déjà laissé des plumes sur ce goudron là ; pare choc, carter, pot; Même à 2O km/h on touche ! La mairie serait bien inspirée d'aller voir les ralentisseurs boulevard de mer à Saint Nazaire réalisés selon la norme en vigueur depuis 1999.
Voici la norme pour ce type d'ouvrage