La Confédération Internationale de la Société de Saint-Vincent-de-Paul est une organisation caritative, humanitaire, catholique et laïque fondée en 1833 par Frédéric Ozanam. Il fut béatifié par le pape Jean-Paul II.
Cette organisation a pris comme emblème : Saint-Vincent-de-Paul, sans doute pour l’image forte que dégage cet homme (1581-1660). Baptisé « le père de la charité », il est connu par ses actions envers les pauvres et les malheureux.
Cette structure internationale réunit plus de 900 000 bénévoles dans 144 pays, participe à l’aide humanitaire et possède 40 000 « conférences » à travers le monde entier.(La Société de Saint-Vincent-de-Paul repose sur des équipes de bénévoles appelées conférences).
Ce qui différencie Saint-Vincent-de-Paul des autres organisations humanitaires, c’est le contact personnel avec les plus défavorisés sans discrimination. Il s’agit de mettre en place des projets personnalisés afin de réinsérer les personnes démunies dans la vie active avec des contrats d’objectifs à atteindre.
Daniel Buet est « dans la maison » depuis 12 ans. Ancien trésorier de l’association, il explique : « Nous suivons 90 familles, exclusivement de Pornichet, il y a un renouvellement d’un tiers de cette population chaque année ».
Trois locaux contiennent « l’essentiel » : l’alimentaire, le vestiaire et le mobilier. « Tout provient de dons des habitants, il y a une générosité immense à Pornichet ». Ici, pas de prix affiché : « On donne ce que l’on veut » poursuit la président de l’association Catherine Baux.
La conférence va au-delà du matériel, car : « Il a pléthore de possibilités aujourd’hui de se nourrir et de vêtir avec toutes les associations caritatives, notre mission tente d’aller beaucoup plus loin ».
Daniel Buet a depuis longtemps analysé la situation de ceux qui viennent demander de l’aide. Il met en avant la paupérisation créée par l’éclatement des cellules familiales et la rareté et le prix des loyers sur la commune. « Il n’y a pas assez de logements sociaux à Pornichet, près de 20 % de nos accueillis vivent dans des caravanes ou des mobil home, parfois sans électricité ».
Autre phénomène constaté, le chômage et ses conséquences : alcool et jeux d’argent, le bénévole poursuit sans sourire : « Avec un casino et un hippodrome, on est servi ». Enfin, il dénonce le travail au noir, pas celui des employés, mais des employeurs : « Par cette pratique, ils les encouragent à rester dépendants des caisses d’allocation-chômage ». On continue à toucher le RSA et on se fait un petit plus ».
« C’est une spirale » que dénonce la conférence qui a du mal à se faire entendre des autres associations caritatives. Pour Catherine Baux : « L’objectif n’est pas simplement de donner à manger, il n’y a pas de pénurie dans l’alimentaire. Notre accompagnement va vers la réinsertion et nous manquons de coordination à ce niveau ».
« Le plus grand bien que nous pouvons faire aux autres n’est pas de leur communiquer nos richesses, mais de leur révéler les leurs ». (Frédéric Ozanam)
« Les personnes qui fréquentent Saint-Vincent-de-Paul sont souvent surendettées, « Il n’est pas normal que les banques ou les sociétés de crédits fassent des prêts sans contrôle ». « Le seuil de pauvreté admis en France est de 950 euros, beaucoup de ceux qui viennent ici ont beaucoup moins ».
Accueil, écoute confiante et accompagnement, ce sont les mots d’ordre au 61, Avenue de Prieux. Daniel Buet précise encore la démarche : « L’accueil est personnalisé, nous essayons de proposer des objectifs, comme ne plus boire, chercher un boulot, réapprendre à se lever et même à se laver ». C’est l’abc de l’humanitaire.
D’autres services et assistances peuvent aussi se mettre en place, comme une aide ponctuelle financière ou des visites à domicile pour rompre l’isolement des personnes âgées, seules et avec de faibles ressources. « Leurs loyers augmentent, mais pas leurs retraites ». Il y a même un camion pour récupérer les gros meubles et les livrer, si besoin.
Dans une véritable caverne d’Ali Baba, s’entassent du mobilier, des jouets, des livres, des disques, des services à café, des suspensions, des vélos, de la vaisselle, beaucoup de vêtements, parfois de marques. La conférence a même reçu un jour un lot de 600 tee-shirts, des invendus d’une course à la voile.
Le volet nourriture est assuré par des achats à la Banque Alimentaire, ce qui amène à évoquer le budget de l’association, environ 20 000 euros par an. L’argent provient, en partie d’une subvention de la municipalité, mais principalement des six braderies organisées chaque année, des dons, des cotisations (une trentaine d’adhérents) et des deux quêtes annuelles règlementaires de la paroisse.
La conférence de Pornichet vient aussi en aide à l’une de ses homologues à Madagascar et aussi cette année au Liban.
Les prochaines braderies ont lieu jeudi 27 octobre et 24 novembre prochains.
Pratique :
Conférence de Saint-Vincent-de-Paul : 61, Avenue de Prieux (derrière le stade).
Ouvert toute l’année, permanence lundi et jeudi de 10 heures à 12 heures.
Tel 02 40 61 33 05
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