En Italie, une urne vieille de 2000 ans vient d’être ouverte : ce qu’ils ont trouvé à l’intérieur est terrifiant
Ce petit village de 6 000 habitants cache le marché de Noël le plus féérique de France : 100 000 visiteurs s’y pressent chaque année !
Le ministère public a annoncé qu’il ne lancera pas d’enquête pénale sur les allégations d’abus sexuels contre l’abbé Pierre, les faits étant prescrits et l’accusé décédé en 2007. Cette décision a été accueillie avec regret par la Conférence des évêques de France. Parallèlement, une victime présumée a récemment formulé une demande de compensation financière, révélée ce samedi 8 février.
Les allégations d’abus sexuels visant l’abbé Pierre ne seront pas sujettes à une enquête judiciaire. En effet, le parquet a décidé de ne pas ouvrir d’enquête pénale pour déterminer les responsabilités dans les nombreuses accusations d’abus sexuels portées contre l’ancien prêtre, les faits n’ayant pas été signalés dans les délais légaux requis.
À la suite de cette annonce, la Conférence des évêques de France (CEF), qui avait initialement sollicité un examen judiciaire des faits, a exprimé son désarroi tout en reconnaissant la rationalité de cette décision, selon des propos rapportés par l’AFP. En outre, la CEF « témoigne son soutien aux victimes et réaffirme son engagement à faire toute la lumière sur les actes perpétrés par l’abbé Pierre ».
Une révélation a été faite ce samedi 8 février par France Info : pour la première fois, une victime présumée d’abus sexuels par l’abbé Pierre a formulé une demande d’indemnisation auprès de l’Instance nationale indépendante de reconnaissance et de réparation. Selon le témoignage de cette victime, qui était alors âgée de 13 ans au début des années 1980, elle aurait subi des attouchements et un acte de pénétration à Esteville (Seine-Maritime), où l’abbé Pierre avait établi sa base.
Quels sont les plus beaux endroits pour passer un Noel inoubliable ?
Ils pêchaient tranquillement au large, quand soudain un gigantesque cétacé a jailli juste à côté de leur embarcation
Trois rapports internes déjà publiés sur l’affaire
L’abbé Pierre, autrefois surnommé le « petit père des pauvres », et de son vrai nom Henri Grouès, faisait l’objet de 33 accusations d’abus sexuels révélées fin janvier. Ces abus et viols ont été exposés dans trois différents rapports publiés depuis juillet 2024 par le cabinet Egaé, mandaté par le mouvement Emmaüs et la Fondation Abbé Pierre pour enquêter sur les comportements de l’homme d’église.
Le premier rapport détaillait des témoignages de harcèlement et d’abus sexuels contre celui qui fut longtemps un défenseur des sans-logis et des défavorisés, créant une onde de choc dans la société française. Un rapport plus récent, publié en janvier 2025, a même qualifié le fondateur d’Emmaüs de « prédateur ». Ces nouvelles accusations incluaient un viol sur mineur et des faits impliquant un membre de sa famille, s’étendant des années 1950 aux années 2000.
La justice saisie par l’Église « pour non-dénonciation de viols et agressions sexuelles »
Face aux dernières révélations, l’Église catholique, par l’intermédiaire du président de la CEF Éric de Moulins-Beaufort, avait demandé à la justice d’examiner la possibilité d’une enquête, avec un signalement pour « non-dénonciation de viols et agressions sexuelles sur personnes vulnérables et mineurs ».
Le 24 janvier, le parquet de Paris a indiqué que l’action publique était éteinte du fait du décès de l’accusé en 2007 pour ce qui le concerne personnellement, et prescrite pour ce qui pourrait concerner d’éventuelles non-dénonciations de faits. « L’objectif de la non-dénonciation d’infractions est d’assurer que, tant que la victime ne peut agir par elle-même, ceux au courant des faits empêchent leur répétition et facilitent leur jugement », a expliqué le ministère public.
Trois rapports ne prouvent pas la non-dénonciation
Selon l’analyse des trois rapports d’Egaé, il n’a pas été possible de déterminer des situations de victimes pour lesquelles une éventuelle non-dénonciation pourrait encore être poursuivie. Si des faits plus récents ne sont pas prescrits, le parquet pourrait engager des poursuites contre l’accusé pour l’ensemble des faits. Toutefois, cela ne s’applique évidemment pas si l’accusé est décédé.
L’annonce de la non-poursuite judiciaire du dossier a suscité des réactions jusqu’au ministère de l’Égalité entre les femmes et les hommes, où la ministre Aurore Bergé a souligné que « le triste cas de l’abbé Pierre montre une fois de plus comment la prescription empêche les enfants devenus adultes d’accéder à la justice ». Elle a également mentionné qu’elle défend une proposition de loi visant à rendre imprescriptibles les violences et agressions sexuelles commises sur des mineurs.
Depuis le 25 janvier, la Fondation Abbé Pierre, créée par le prêtre en 1987 pour lutter contre le mal-logement, a été renommée en « Fondation pour le Logement des Défavorisés ». Emmaüs France, un acteur majeur de l’aide aux plus précaires depuis 1949, a définitivement fermé le lieu de mémoire dédié au prêtre à Esteville en Seine-Maritime, et recommandé à ses structures affiliées de retirer toutes les représentations de son fondateur.
Articles similaires
- Procès en appel des viols de Mazan: Date enfin révélée!
- Scandale sexuel: Jacques Salomé, « l’abbé Pierre de la communication », accusé de viols!
- Dans le Var, des douaniers découvrent plus de 100.000 euros cachés dans des chaussettes
- Scandale Choc: Neil Gaiman Accusé de Viol et Trafic d’Êtres Humains!
- En voyage, si vous entendez cette phrase au téléphone, raccrochez immédiatement !

Juriste spécialisé en droit côtier, Basile décrypte les lois locales et leurs impacts nationaux. Son approche ? « Le juridique n’est pas une jungle si on l’explique avec des cas concrets. » Il collabore avec des associations citoyennes depuis 2017.